Il y a des mois plus difficiles que d’autres,  quand nous mettons tous nos espoirs sur un cycle d’insémination, ou de transfert d’embryon et qu’au bout de ces « 28 putains de jours », elles sont là, douloureuses et fidèles…

 Je craque, j’en veux à la terre entière, d’ailleurs souvent je me recroqueville 2 ou 3 jours, histoire de ne pas perdre tous mes amis, à cause de toute cette rage… 

Bref, je pleure, je crie, j’hurle et vomie ma peine, puis une fois vidée de cette douleur,  je me relève, portée par le désir de donner la vie. 

Je me remémore alors la formule magique qu’une une fée m’a donné :  » Un médecin peut vous donner milles et unes raisons du, pourquoi ça ne marche pas, mais il ne pourra jamais vous parler de cette petite étincelle qui fait que cette fois, ça marche ! Votre tour viendra, ne perdez jamais espoir ! »

C’est pourquoi, à chaque cycle mon espoir et moi même, nous attendons secrètement, notre petite étincelle, avec cette phrase raisonnant tel un mantra. 

Merci à cette belle personne, qui n’est autre qu’un médecin généraliste remplaçant, qui, sans le savoir ce jour là, m’a donné la force de me lancer dans ce combat qu’est la pma.